Le Comité national du FEM au Cameroun se distingue par sa composition pluraliste et inclusive, garantissant que toutes les parties prenantes essentielles au développement durable soient représentées. Cette diversité permet d’assurer une gouvernance équilibrée, une transparence accrue et une meilleure appropriation des projets financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).
Une représentation diversifiée
La composition du comité intègre des acteurs clés issus de différentes sphères :
- Points focaux des conventions internationales : les représentants des accords internationaux ratifiés par le Cameroun (CCNUCC – changement climatique, CDB – biodiversité, CNULD – désertification, POPs – polluants organiques persistants, Protocole de Montréal sur l’ozone). Leur rôle est d’assurer la cohérence entre les engagements internationaux du Cameroun et les projets FEM.
- Ministères sectoriels : plusieurs ministères sont représentés, notamment ceux des Forêts et de la Faune (MINFOF), de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), et de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA). Ils garantissent l’intégration des enjeux sectoriels dans les projets environnementaux.
- Société civile : deux représentants d’organisations locales de la société civile siègent au comité, offrant une voix aux communautés, ONG et associations engagées dans la protection de l’environnement.
- Secteur privé : un représentant du secteur privé participe également, afin d’encourager les partenariats public-privé et de promouvoir l’investissement durable.
- Programme de micro-financement : le coordonnateur national du Programme de Micro-Financement du FEM est membre de droit, permettant de relier les grandes initiatives nationales aux projets communautaires de proximité.
Ouverture et flexibilité
En plus de ces membres permanents, le Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, président du comité, peut inviter d’autres personnes compétentes à participer aux réunions. Il peut s’agir d’experts techniques, de chercheurs, de représentants d’institutions internationales ou d’acteurs locaux concernés par des thématiques spécifiques. Cette flexibilité permet au comité d’adapter sa composition selon les enjeux discutés et d’enrichir ses débats par des expertises spécialisées.
Un espace de dialogue inclusif
Cette composition élargie fait du Comité national du FEM une véritable plateforme de concertation entre l’État, les communautés locales, le secteur privé et les partenaires internationaux. Elle favorise :
- une prise de décision concertée et transparente,
- une meilleure intégration des politiques environnementales,
- et une coordination efficace entre projets locaux, nationaux et engagements internationaux.

