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Le projet vise à soutenir l’opérationnalisation du cadre national sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA) au Cameroun. Le Cameroun est considéré comme un “havre de ressources génétiques”, mais leur valorisation ne tire pas pleinement profit du régime APA. L’objectif principal est de faciliter un accès juste, équitable et durable aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, afin de générer des avantages économiques tangibles aux niveaux national et local grâce à leur utilisation commerciale.

Informations Générales sur le Projet

Identifiant : GEF IDN : 10850.

Durée : 36 mois.

Dates clés :

    ◦ Démarrage : 1er juillet 2023.

    ◦ Atelier de lancement : 18 janvier 2024.

    ◦ Fin prévue : 31 août 2026.

Budget : Le projet est financé par un fonds du FEM de 2 millions de dollars US. Il bénéficie également d’un cofinancement de 19,732,000 de dollars de la part de divers partenaires, dont le MINEPDED, la GIZ et plusieurs organisations locales.

Zones d’intervention :

Le projet se déploie dans les régions du Sud-Ouest (départements de Meme, Manyu, Kupe Muanenguba) et de l’Extrême-Nord (département du Mayo Kani). Il se concentre sur des espèces végétales spécifiques comme Irvingia wombolu, Monodora myristica, Balanites aegyptiaca et Acacia nilotica.

Structure et Objectifs du Projet

Le projet s’articule autour de trois composantes principales, avec quatre résultats attendus :

1. Mise en œuvre du cadre législatif et institutionnel relatif à l’APA : Renforcer la capacité des institutions à appliquer le Protocole de Nagoya.

2. Sensibilisation et renforcement des capacités des parties prenantes : Accroître la prise de conscience et la capacité des acteurs nationaux et des organisations paysannes à bénéficier du régime APA.

3. Pilotage de contrats APA : Établir au moins quatre contrats APA entre les fournisseurs nationaux (communautés) et les entreprises utilisatrices pour illustrer les meilleures pratiques, avec pour objectif d’isoler au moins 20 composés bioactifs, de tester 4 formulations sur le marché et d’augmenter les revenus des communautés.

Principales Réalisations à ce jour

Les taux d’exécution par composante montrent une progression significative :

• Composante 1 : 69,16 %.

• Composante 2 : 58,3 %.

• Composante 3 : 45,26 %.

Parmi les résultats clés atteints, on peut noter :

Cadre réglementaire : Élaboration d’une nouvelle stratégie APA et de son plan d’action, ainsi que d’un guide pour les protocoles bioculturels communautaires.

Renforcement des capacités : Organisation d’ateliers de sensibilisation et mise en place de trois plateformes pour le partage d’informations entre les acteurs (communautés, secteur privé, chercheurs).

Conservation et restauration : Mise en place de pépinières pour la régénération de Balanites aegyptiaca et Acacia nilotica, avec plus de 8 000 plants produits pour la restauration de 20 hectares de terres dégradées dans le département du Mayo Kani.

Partenariats de recherche : Des protocoles de recherche ont été finalisés avec des institutions comme l’IMPM et les universités de Buéa et Yaoundé 1 pour travailler sur les espèces cibles. De plus, cinq manifestations d’intérêt pour la signature de contrats APA ont été enregistrées.

Impacts et Bénéficiaires

Bénéficiaires : Le projet vise à atteindre 7 000 bénéficiaires directs (dont la moitié de femmes) et 100 000 bénéficiaires indirects. À ce jour, 1 015 personnes ont déjà bénéficié directement des interventions.

Impacts sociaux : Le projet met un accent particulier sur le renforcement des capacités des femmes, la promotion de l’esprit de travail communautaire et l’amélioration des revenus grâce à la valorisation des produits issus des espèces cibles.

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Défis et Perspectives

Le projet a rencontré certaines difficultés, notamment la rareté des compétences sur la thématique APA et des retards dans le lancement et les procédures d’achat, ce qui a impacté les activités de bioprospection. Une leçon majeure tirée est la forte demande persistante d’information et de renforcement des capacités sur l’APA, particulièrement aux niveaux régional et communautaire.

Les prochaines étapes incluent la finalisation des instruments juridiques, l’acquisition des équipements de laboratoire et la facilitation des négociations pour les contrats APA. Une extension ou une seconde phase du projet est envisagée, car la bioprospection est un processus long et les impacts socio-économiques demandent du temps pour être perceptibles.